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                            Un nouvel outil pour mesurer la volatilité du risque en santé et soins dentaire

Ces dernières années, l’autoassurance a connu un gain de popularité en assurance collective de santé complémentaire et soins dentaires, et ce  même pour des groupes de petite ou moyenne taille. L’autoassurance est désormais considérée comme une alternative intéressante à la pleine assurance par plusieurs conseillers financiers lors des renouvellements annuels.
C’est pour permettre  de mieux quantifier la notion du risque de sinistralité que Saddik International a conçu l’indice S3I,  (l’indice Saddik de Sécurité en autoassurance). En étant un outil actuariel neutre, l’indice S3I vise à aider les conseillers financiers et à leurs clients à prendre la bonne décision.

Qu’est-ce que l’indice S3I,  et comment pouvons-nous l’interpréter ?

L’indice S3I est un indice de pondération du risque qui varie sur une échelle de 0 à 100. Il se base sur la distribution statistique des sinistres totaux selon un modèle de simulation stochastique pour un groupe donné. Le résultat de chaque simulation est compilé. Tout résultat n’excédant pas les sinistres espérés par plus de ½% de la masse salariale est assigné un poids nul. Toute simulation donnant  un résultat supérieur est pondérée selon un poids augmentant exponentiellement avec la sinistralité. Évidemment, les résultats varient selon le niveau de protection d’excédent des pertes individuelle choisi.

·Un indice dont la valeur est de moins de 70 est considéré dans la
zone rouge où l’autoassurance n’est pas une solution souhaitée pour le groupe en question.
·Un indice don la valeur est de 90 ou plus est considéré dans la
zone verte où l’autoassurance serait  une solution toute indiquée.
·Toute valeur d’indice entre 70 et 90 tomberait dans la
zone jaune, où l’autoassurance peut être ou non la solution indiquée pour le groupe en question. D’autres éléments mériteraient d’être pris en considération comme la situation financière de l’employeur et ses projets dans le moyen ou long terme (par exemple une expansion, acquisition, vente d’actifs ou une sortie du marché).

La connaissance d’une personne assurée avec une condition médicale exigeant des frais importants et récurrents pourrait peser également dans la décision d’autoassurer ou non, quoique cela puisse être difficile à établir en vertu des diverses législations encadrant la protection des renseignements personnels (PIPEDA ou toute loi provinciale).

En plus d’assumer une importante partie du risque, l’employeur doit être en mesure d’accomplir (ou d’impartir) certaines fonctions supplémentaires : comptabilité, révision du régime, imposition des cotisations patronales variables selon l’utilisation, budgétisation des flux financiers et reconnaissance des sinistres encourus non rapportés (ENR).




Exemples (voir les graphiques ci-dessous)

Un groupe avec 50 employés où la masse salariale moyenne est de $35000 (graphique 1), aurait un S3I de 0 sans protection d’excédent de perte individuelle (EPI), 50 avec un EPI de $10000 et 77 avec un EPI de $5000.
Ceci signifierait que si le groupe considérait l’autoassurance, une protection d’assurance avec un EPI n’excédant pas $5000 devrait être contractée. Même dans ce cas, l’employeur devrait pouvoir parer à l’éventualité  d’un débours supplémentaire de 1.2% de la masse salariale une année sur 100 et de 2.2% dans le pire des scénarios envisagé (10000 simulations).
Si ce même employeur avait 100 employés ( graphique 2), le S3I serait de 23 sans protection EPI, 76 avec un EPI de $10000 et 93 avec un EPI de $5000.
Cet employeur n’aurait aucun mal à s’autoassurer en contractant une protection d’assurance avec un EPI de $5000 mais pourrait aussi étendre l’EPI à $10000 tant que l’employeur soit en mesure de parer à l’éventualité  d’un débours supplémentaire de 1.2% de la masse salariale une année sur 100 et de 2% dans le pire des 10000 scénarios envisagés.


Cet outil ne vise pas à aider l’employeur qui choisit la voie d’autoassurance dans sa décision de faire gérer ses sinistres par un assureur ou par un TPP indépendant.

Il est important de préciser qu’aucune solution d’autoassurance ne doit se prendre sans une protection d’assurance avec un excédent de protection individuelle  (EPI) à un niveau adéquat avec une société d’assurance reconnue.

Qui peut obtenir l’indice S3I et à quel coût ?

L’indice S3I est un outil offert exclusivement aux conseillers financiers pour l’investissement modeste de $350 par groupe. Nous prévoyons que l’indice soit utilisé essentiellement pour des groupes de 50 à 300 employés dans le cadre de la révision annuelle d’un client ou dans une stratégie d’acquisition d’un nouveau client.

Exemples de graphiques pour l’indice Saddik de Sécurité en autoassurance (S3I) :
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(PDF 1.9 MB)
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